GUINEE-CONAKRY : LA CSI-AFRIQUE DEMANDE JUSTICE POUR LES MILITANTS ARRETES

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Des rapports qui nous sont parvenus indiquent que le vendredi 06 mars 2020 deux militants guinéens Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno ont été arrêtés. Les deux hommes sont connus pour leur travail avec le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un mouvement populaire manifestant contre la modification de la constitution au niveau national, considéré comme une ouverture pour un troisième mandat potentiel du président Alpha Condé.

Objet : La CSI-Afrique demande justice pour les militants arrêtés L’Organisation régionale africaine de la Confédération syndicale internationale (CSI-Afrique www.itucafrica.org), qui représente plus de 17 millions de travailleurs dans 51 pays africains, suit avec préoccupation l’actualité sociopolitique de votre pays. Des rapports qui nous sont parvenus indiquent que le vendredi 06 mars 2020 deux militants guinéens Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno ont été arrêtés. Les deux hommes sont connus pour leur travail avec le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un mouvement populaire manifestant contre la modification de la constitution au niveau national, considéré comme une ouverture pour un troisième mandat potentiel du président Alpha Condé. Les informations reçues indiquent également que les deux hommes sont persécutés et privés de leurs droits à la liberté d’expression, de réunion et d’accès à la justice, parmi de nombreuses autres violations de leurs droits fondamentaux. Les raisons de leur arrestation et le lieu de leur détention restent inconnus et ils se voient refuser l’accès à l’assistance juridique. La CSI-Afrique dénonce ces violations des droits de l’homme et appelle les autorités guinéennes à ouvrir une enquête impartiale sur les arrestations et le lieu de détention de ces militants. Nous demandons également leur libération immédiate et inconditionnelle. Nous rappelons que la constitution guinéenne garantit à chaque citoyen la liberté d’exprimer, de manifester et de diffuser ses idées et opinions par la parole, l’écriture ou autre moyen de communication. Par conséquent, chaque citoyen guinéen a le droit d’exprimer ses opinions sur la situation socio-politique de son pays sans crainte de représailles. Prenant note de la volonté de la Guinée de construire l’unité et la cohésion nationale, de garantir la pratique et la culture de l’État de droit, ainsi que de devenir une démocratie pluraliste, nous exhortons les autorités guinéennes à engager un véritable dialogue avec toutes les parties prenantes pour établir et préserver un climat social dans le pays.

 

 

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